Cet été, j'avais pris une certaine habitude à me perdre dans mes pensées en contemplant le paysage par ma fenêtre avec ma musique dans les oreilles. J'ai eu envie de poser sur papier ce sentiment qui me traversait lors de ces moments de ressassements solitaires.


Sous ma fenêtre, j’imagine
Des ombres lasses qui se dessinent
Sous ma fenêtre, en tas, s’empilent
Nombres de gens si volubiles
Mais par ma fenêtre, je ressasse
Mes journées, mes nuits, qui m’entrelacent


Je m’y penche lorsque je pense
Lorsque je songe
Bleu pervenche, vue en cadence
Mais je n’y plonge

J’y scrute l’horizon sans but
Le regard vide
Ma vue d’en haut n’est floue, ni brute
Elle s’y déride


Sous ma fenêtre, j’imagine
Des ombres lasses qui se dessinent
Sous ma fenêtre, en tas, s’empilent
Nombres de gens si volubiles
Mais par ma fenêtre, je ressasse
Mes journées, mes nuits, qui m’entrelacent


J’y laisse échapper mes faiblesses
Mes espoirs vains
Dispersés dans la brume épaisse
Glaçant mes mains

J’y déploie ma rancœur soumise
Des larmes coulent
Sur mes joues battues par la brise
Oui, j’y dessoûle


Sous ma fenêtre, j’imagine
Des ombres lasses qui se dessinent
Sous ma fenêtre, en tas, s’empilent
Nombres de gens si volubiles
Mais par ma fenêtre, je ressasse
Mes journées, mes nuits, qui m’entrelacent

Par ma fenêtre
Mes idées nébuleuses enfouies
S’évadent, si peureuses, sans bruit
Par ma fenêtre
Toutes mes émotions s’éparpillent
Sortent ici de leurs gonds, sous la bruine


Sous ma fenêtre, j’imagine
Des ombres lasses qui se dessinent
Sous ma fenêtre, en tas, s’empilent
Nombres de gens si volubiles
Mais par ma fenêtre, je ressasse
Mes journées, mes nuits, qui m’entrelacent

 
© Dinendel ®

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