dinendel

Parcelles de vie...

Dimanche 12 septembre 2010 à 17:00

http://dinendel.cowblog.fr/images/scissorsisters.jpgOriginaire de New-York, ce groupe est composé de Jake Shears et Ana Matronic au chant, BabyDaddy à la basse, au clavier et à la guitare et Del Marquis à la guitare.  Formé en 2001, le groupe (dont le nom fait référence à une position sexuelle lesbienne) connait un franc succès au Royaume-Uni et en Islande, notamment grâce à leur titre "Filthy/Gorgeous" : un hymne à la nuit gaie. Après deux albums et des tubes comme  "I don’t feel like dancin’", les Scissor Sisters reviennent cette année avec leur troisième opus intitulé Night Work. Toujours aussi Rock, Pop, Electro et Disco, le groupe nous offre une virée nocturne complètement déjantée. Si vous ne les connaissez pas, voici le clip d’ "Any Which Way" :

Vendredi 9 juillet 2010 à 17:28

Fondé en 1999 au fin fond de l'Arkansas, http://dinendel.cowblog.fr/images/GossipPopGoesTheWorld.jpgGossip est un groupe de Rock composé de Beth Dito (chant), Brace Paine
(guitare et clavier) et Hannah Billie (batterie). Mêlant diverses influences comme le Punk, le Disco ou la Pop, Gossip n'a cessé de séduire un public de plus en plus grand. En 2009, ils sortent leur quatrième album studio intitulé Music for men. Le succès est au rendez-vous grâce aux entrainants singles "Heavy Cross" et "Love Long Distance". Afin de vous faire connaitre un peu plus ce groupe (si vous ne le connaissez pas encore), voici le clip du
troisième extrait de leur album : "Pop goes the world", que j'apprécie particulièrement.



 

Lundi 31 mai 2010 à 16:39

Rangées bien en sûreté au fond de mon tiroir depuis plus de deux mois, mes sésames pour le Monster Ball ont enfin pu revoir la lumière du jour samedi 22 mai.
 
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Arrivés à Bercy aux alentours de 18h, quelques peu maquillés pour l'occasion, Lucile et moi nous faisons interviewer cinq minutes pour le Grand Journal. Après avoir digéré nos sandwichs, nous entrons enfin dans l'antre du Palais Omnisport. Notre excitation est palpable, mais nous sommes bien trop occupés à batailler avec nos bouteilles d'eau séparées de leurs bouchons pour courir et sauter partout. Puisque ce n'est pas tous les jours que nous allons voir Lady GaGa en concert, nous décidons de nous acheter des T-Shirts à son effigie (30€ l'unité, ça fait mal...). Bien installés dans les gradins, nous attendons patiemment que le spectacle commence.


A 19h30, les Semi Precious Weapons (en première partie de GaGa) commencent à jouer. Dans un univers Glam/Rock bien décalé, le groupe chauffe la salle avec entrain. Au bout de 30 minutes, ils s'éclipsent et nous laissent attendre notre Lady avec quelques chansons de Michael Jackson en guise de fond sonore.


A 20h40, les lumières s'éteignent, les gens se mettent à hurler, puis une immense projection apparait sur le rideau cachant la scène. Soudain, après un décompte à rendre hystérique la totalité des spectateurs, apparait l'ombre de Lady GaGa entonnant la première chanson de la soirée : Dance in the dark.
Le rideau se lève enfin, laissant place à un décor nous plongeant dans un coin de rue New-Yorkais débordant d'enseignes lumineuses où une voiture verte flashy se trouve en panne. C'est alors que GaGa, accoutrée d'une veste à hautes épaulettes et de lunettes violettes brillantes, entame une chanson encore inconnue de son répertoire : Glitter and Grease. Tentant de découvrir la cause de cette panne, GaGa ouvre le capot de son engin et y laisse découvrir un synthétiseur. Jouant quelques notes, on se rend vite compte qu'elle introduit la mélodie de son premier succès : Just Dance. Le public se met alors à chanter (ou hurler) et danser sans le moindre complexe. S'ensuit d'un Beautiful Dirty Rich chanté au sein d'échafaudages ultra-lumineux. Amoureuse de la ville de New-York, GaGa nous propose le titre très pêchu intitulé Vanity. Après une énergique chorégraphie, elle s'éclipse quelques instants pour revenir avec un imposant costume rouge à larges épaulettes (plus imposantes que les premières) et nous interpréter The Fame. La chanson clôt le premier tableau de son concert.

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Après un interlude, nous retrouvons GaGa accoutrée d'un habit de none futuriste à bord d'un wagon de métro. Ne pouvant plus se déplacer en voiture, elle a en effet décidé d'emprunter les transports en commun. Empoignant son fameux Disco Stick, elle nous offre son tube LoveGame et nous invite à danser sans retenue. Cherchant désespérément le chemin menant au Monster Ball, lieu où tous les gens, quels qu'ils soient, peuvent proclamer haut et fort leur liberté, elle demande l'aide de ses Gay Boys (et chante par conséquent sa chanson Boys Boys Boys). Disparaissant à nouveau, elle nous revient, habillée d'un long manteau noir, d'une Keytar en bandoulière (un clavier se portant comme une guitare) et entonne Money, Honey. Laissant de côté son manteau, elle se dévoile en sous-vêtements cloutés et fait mine de téléphoner à Beyoncé. Le public n'échappe pas à la frénésie que GaGa offre lors de sa prestation sur Telephone.

Vient maintenant le moment acoustique de la soirée où GaGa apparaît allongée sur un piano et nous offre deux titres : Brown Eyes et l'émouvant Speechless. Le public reprend d'ailleurs le refrain a cappella.

Soudain emportée par une tornade, GaGa nous laisse en haleine avant de réapparaitre dans une impressionnante robe blanche dont certains éléments sont commandés à distance. Soudainement soulevée à une dizaine de mètres sur une plateforme, elle nous chante son très joli titre So happy I could die.

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Nous nous retrouvons par la suite dans un Central Park sombre et inquiétant. Un interlude nous fait patienter avant de retrouver notre Lady cachée derrière un énorme costume fait de poils blancs. Elle entame alors sa chanson Monster. Au milieu du titre, elle abandonne son encombrant costume pour ressurgir de nulle part habillée d'un body noir et couverte de sang. Elle nous chante alors Teeth. Elle s'amuse d'ailleurs à prolonger la chanson à coups de "Show me your teeth!" ponctuels. Apparait alors, au milieu du parc, une fontaine de sang où GaGa se purifie en interprétant Alejandro.

L'obscurité s'installe alors dans la salle, puis, après quelques minutes d'impatience, le public se met à hurler en entendant résonner des "Ma ma ma ma". GaGa arrive alors sur scène, vêtue d’une combinaison pailletée  et entonne Poker Face, faisant bouillir le public à son paroxysme. Cherchant toujours son chemin vers le Monster Ball, elle se retrouve face à un énorme monstre marin tentaculaire. Habillée d'une robe verte féérique, elle tente de vaincre la bête à coups de caresses suggestives et de soutien-gorge explosif au son de Paparazzi.


Enfin arrivée à bon port, GaGa termine son show au centre d'une sphère composée d’arceaux mouvants, accoutrée d'un body métallique, où elle nous chante (tout d'abord a capella) son immense tube Bad Romance. Le concert se termine sur une standing ovation.

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Petite information supplémentaire : les interludes sont dans une optique plutôt avant-gardiste. Lady GaGa se met en scène dans des tableaux assez marginaux exprimant les thèmes récurrents de son show : la renommée, la liberté, la confiance en soi, le fait de ne pas succomber face aux attaques et critiques alentours (enfin, d'après ce que j'ai compris, chacun peut y aller de son interprétation ^^) etc... De plus, GaGa est, contrairement à ce que l’on pourrait penser, assez proche du public. Elle prend du temps pour discuter dans un franglais plutôt amusant afin de tisser un lien avec ses orateurs.


Il est près de 23h, nous avons quelques courbatures, des étoiles dans les yeux et des souvenirs plein la tête. Pour un avis un peu plus personnel, je peux affirmer avoir passé un moment inimaginable. Mes oreilles et mes yeux ont été plus que rassasiés. Je n'oublie pas non plus la troupe  de danseurs, de musiciens et toutes les personnes qui ont contribué à ce magnifique concert. Peu importe que certains puissent dire qu'elle est trop "commerciale" ou trop dans le "Show à l'américaine", je m'en contre fiche. J'ai passé deux heures inoubliables face à une performeuse et surtout une femme qui m'a laissé sans voix.

En bonus, voici une vidéo amateur de sa prestation sur Alejandro :
 

Samedi 30 janvier 2010 à 13:38

http://dinendel.cowblog.fr/images/KehaTikToksingle.jpgNée le 1er mars 1987, Kesha Rose Sebert (ou Ke$ha) s'est fait connaître du grand public grâce à son duo avec Flo Rida sur la chanson "Right round". Fille d'une auteure-compositrice, la jeune américaine quitte l'école à l'âge de 17 ans pour se concentrer sur la musique. C'est en 2009 que le succès lui sourit avec son titre "Tik Tok". En 2010 sort son premier album intitulé Animal. Dans la tendance actuelle de la Pop/Dance, Ke$ha nous livre ici un album très pêchu qui a le mérite de nous faire bouger. Avec des textes mordants et des rythmes percutants, cette auteure-compositrice-interprète nous emmène dans son monde assez déluré où le politiquement correct est laissé de côté. Si vous ne la connaissez pas encore, je vous laisse son premier clip ci-dessous :


Samedi 5 décembre 2009 à 15:39

http://dinendel.cowblog.fr/images/amel-copie-1.jpgLa demi-finaliste de la seconde édition de la Nouvelle Star nous revient en cette fin d’année avec un opus intitulé Où je vais. Fidèle à elle-même, Amel Bent nous offre de belles mélodies emmenées par sa voix pure et émouvante. Par rapport aux précédents albums, les textes de ce dernier sont (selon moi) d’une meilleure plume, plus riches. Dans la légèreté, Amel s’engage dans une voie plus positive. La participation de nombreux musiciens, d'un ensemble de cordes et d'une chorale Gospel est un vrai plus dans cet opus. Elle garde tout de même ses valeurs avec d’émouvantes chansons (« Famille Décomposée », « A trop t’aimer »). Une chanson intitulée « La menteuse » m’a assez surpris : en effet, la voix d’Amel y est en partie vocodée. Je ne pense pas que ça lui soit nécessaire, mais bon, ça n’est que mon avis. Pour finir, cet album est d’une fraicheur très agréable. Retrouver le timbre solaire et écorché d’Amel sur de nouvelles chansons m’a donné beaucoup de plaisir. Voici son dernier clip, « Où je vais » :

 

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