dinendel

Parcelles de vie...

Samedi 12 avril 2008 à 12:19

De retour pour un nouveau texte, j'ai décidé d'énoncer le besoin d'air, de souffler un peu. Après des périodes de surplus d'activités au sein de votre vie, vous n'avez qu'une envie, c'est de prendre un grand bol d'air et de se laisser aller. Ayant cette envie, j'ai donc rédigé ceci :


Je souffle, repousse l'air impure des mauvais jours
Je touche, renfloue ce flux glacé par ma flamme
Je bouge, étouffe la brume de ces vieux faubourgs
J'emmitoufle, camoufle ma fine braise d'états d'âme

Mes idées se bousculent, des tumultes sans souffle
Mon désir s'accumule, lutte pour une bribe d'air
Ma vie, mon vécu scrute l'éclaircit si flou
Mes envies imprévues s'échappent de travers

L'inspiration de ma plume n'est pas encore vaine
L'expiration de mes mots est loin, à la traîne
Une brève respiration et me voici, moi-même

Je voudrais respirer tout en continuité
Lâcher prise, oublier un peu tout ce passé
Je voudrais m'assurer une tranquillité
Une brise d'été me laissant hébété

La pollution, la ville bafouent mon oxygène
Les stations de métro s'enchaînent dans ma tête
Le quotidien si vil essouffle un peu son règne
Le chemin de mes maux avec peine s'arrête

Ce bruit s'estompera, ce vent se dissipera
Ces cumuls exploseront sans une altercation
Cette vie respirera délaissant ses tracas
Ces poumons gonfleront, tel un fier bataillon

L'inspiration de ma plume n'est pas encore vaine
L'expiration de mes mots est loin, à la traîne
Une brève respiration et me voici, moi-même

Je voudrais respirer tout en continuité
Lâcher prise, oublier un peu tout ce passé
Je voudrais m'assurer une tranquillité
Une brise d'été me laissant hébété

Je voudrais respirer tout en continuité
Lâcher prise, oublier un peu tout ce passé
Je voudrais m'assurer une tranquillité
Une brise d'été me laissant hébété

© Dinendel ®



Lundi 21 janvier 2008 à 14:18

Le titre de cet article peut paraitre assez surprenant mais il n'est autre que celui du poème qui suit. Je trouve que le nombre 1000 représente une grande quantité, un long labs de temps, de nombreux sentiments ou obstacles, mais ceci sans être infini (ça n'est peut-être pas très explicite mdr). Les paroles qui suivent peuvent paraitre assez déprimantes mais je me cherche encore et le peu que j'ai vécu jusqu'à maintenant m'inspire peu de fierté. Je pense que je ne me suis pas assez réveillé durant ces 17 ans et le "je ne regrette rien" reste toujours en travers de la gorge. J'espère que mon avenir sera moins décevant! ^^ "Everytime" de Britney Spears m'a paru la meilleure mélodie pour ces paroles.

Je m'épuise…
De regrets
Milles bêtises,
Peu de faits
Ce rythme lent…
Tourne l'aiguille de mon temps

Milles nuits m'essoufflent, m'enivrent
Je m'endors sans un rêve
Je n'peux m'enfuir…
De ce silence sans trêve
Sans aucun égard, mon sommeil…
S'engouffre dans l'oubli
Je perds mes ailes
Esseulé, je m'évanouis

Mon existence…
Est si ternie
Manquant de sens,
Peinte en gris
Milles fois vécue,
Milles fois conclue sans issue

Milles nuits m'essoufflent, m'enivrent
Je m'endors sans un rêve
Je n'peux m'enfuir…
De ce silence sans trêve
Sans aucun égard, mon sommeil…
S'engouffre dans l'oubli
Je perds mes ailes
Esseulé, je m'évanouis

Mon passage insipide…
N'a rien changé
Ma vie sans goût se vide…
De ses milles joies embaumées

Milles tentatives…
Pour changer la donne et revivre

Milles nuits m'essoufflent, m'enivrent
Je m'endors sans un rêve
Je n'peux m'enfuir…
De ce silence sans trêve
Sans aucun égard, mon sommeil…
S'engouffre dans l'oubli
Je perds mes ailes
Esseulé, je m'évanouis

© Dinendel ®


Dimanche 16 décembre 2007 à 23:02

Après de longues semaines avec peu de mises à jours, j'ai décidé de publier un nouveau texte de ma composition. Afin de changer un peu des thèmes mélancoliques ou dénonciateurs, j'ai voulu écrire quelque chose de plus frais afin de dire que la vie n'est pas uniquement une suite d'osbtacles insurmontables. Je pense qu'il y a suffisamment de bons moments pour profiter de celle-ci. J'ai trouvé la mélodie de "Emotion" des Destiny's Child plutôt bien adaptée pour ces paroles :

 

Douce sensation
Se glissant le long de mes sens
Suave chaleur qui sans question
Effleure mes pensées denses


 Ce que je ressens? Une fibre de joie
Pincée de printemps calfeutrée en moi
Tous ces petits instants construisent ce qu'est mon toit
Mon armure dans une vie peu sûre


 Bizarrement mais tout simplement
Oh je me sens bien et ce ni plus, ni moins
Laissé dans un monde bien trop violent
Pourquoi aurais-je honte de sourire dans mon coin?
Oublions les mauvais caps emplis de ténébreux moments
Puis laissons les voguer au large du malheur lointain
Sourire pour vivre...Vivre pour sourire


 Je sèche mes larmes
Me relève et change de chemin
Un sentier que personne ne profane
Me menant à ce bien certain


 Aurais-je des plaintes? Très peu pour l'instant
Si bien entouré par des gens aimants
Ne pas perdre une seconde de ce temps défilant
Voici ma quête du bien-être


 Bizarrement mais tout simplement
Oh je me sens bien et ce ni plus, ni moins
Laissé dans un monde bien trop violent
Pourquoi aurais-je honte de sourire dans mon coin?
Oublions les mauvais caps emplis de ténébreux moments
Puis laissons les voguer au large du malheur lointain
Sourire pour vivre...Vivre pour sourire


 Penser à demain? L'envie n'y est pas
Bien trop de contraintes s'amassent sur cela
Rater parfois le train traversant mon Karma
Est un plaisir sans un soupir


 Bizarrement mais tout simplement
Oh je me sens bien et ce ni plus, ni moins
Laissé dans un monde bien trop violent
Pourquoi aurais-je honte de sourire dans mon coin?
Oublions les mauvais caps emplis de ténébreux moments
Puis laissons les voguer au large du malheur lointain
Sourire pour vivre...Vivre pour sourire

© Dinendel ®


Dimanche 21 octobre 2007 à 17:39

Il y a déjà quelques temps que j'avais commencé ce texte mais la fac m'en avait décroché. Aujourd'hui je l'ai finalement terminé. Le sujet porte sur la discrimination d'aujourd'hui. On ne peut pas nier qu'elle est constamment présente, même par un simple regard (je ne parle pas non plus de paranoïa lol). Lorsque je dis discrimination, je ne réduis pas cela au racisme des origines ; non ceci s'étend plus largement par différents facteurs tel que le physique, la religion, l'amour ou même les idées. Les préjugés sont toujours aussi présents. Ces paroles ont été écrites sur les bases de la chanson "Karma" d'Alicia Keys.


Un oeil épiant, traquant, chassant ce qui trouble son sens
Une vue perçante cherchant sans peine une proie sans défense
Une victime souillée par son soi-disant rang qui dérange
Des idées préconçues la plaçant dans la case "étrange"

Mais qui choisit d'imposer sa loi?
Et qui subit sans pitié, sans droit?
Pourquoi tant de préjugés sont là?
A l'heure d'aujourd'hui je ne sais quoi répondre face à ce monde qui s'enlaidit

Mais...ce qui ne t'abat pas te rendra plus fort encore
Aveugle ces regards qui inventent tes torts
Ne cherche pas à comprendre ce qu'ils veulent et demandent
Ton âme seule est plus forte que cette escorte

On pense faire bouger toutes ces mentalités
Mais l'avancée s'est tracée par peu de pieds
Quand je repense aux combats menés pour l'égalité
Cette résistance portée par de nombreux bras mutilés
Tout cela pour terminer par une insulte d'un enfant
Contre un autre innocent, bel exemple des parents

Mais comment supporter le mépris?
Pourquoi tant de coup bas dans cette vie?
Chacun ne peut-il pas respecter...
La couleur d'un autre, les  idées d'un autre, l'amour des autres sans s'offusquer?

Non...ce qui ne t'abat pas te rendra plus fort encore
Aveugle ces regards qui inventent tes torts
Ne cherche pas à comprendre ce qu'ils veulent et demandent
Ton âme seule est plus forte que cette escorte

Trop de frustration face à leurs vieux dictons
Leur silence est une bonne résolution
Arrêtons de ficher tout le monde
Chacun devrait se remettre en question
Pensez vraiment à tous ces gens si gênés
Par un handicap, une religion mal cernée
Ou même encore par un baiser caché
Un homme est un homme, personne ne doit l'oublier

Ce qui ne t'abat pas te rendra plus fort encore
Aveugle ces regards qui inventent tes torts
Ne cherche pas à comprendre ce qu'ils veulent et demandent
Peut importe leur rage, ne prend pas le large

Ce qui ne t'abat pas te rendra plus fort encore
Laisse affirmer fièrement, ce que tu ressens
Ne cherche pas à comprendre ce qu'ils veulent et demandent
Ton âme seule est plus forte que cette escorte

© Dinendel ®



Dimanche 2 septembre 2007 à 19:36

Demain, je vais à la fac, pour ma première journée en tant qu'étudiant... Je pense qu'en ce moment je me rend compte de beaucoup de choses. Je n'ai que 17 ans mais les sentiments de nostalgie et de se voir grandir m'atteignent. Tout cela m'effraie et donc j'ai écrit quelque chose là-dessus. Certaines personnes s'y retrouveront, d'autres peut-être pas si le fait d'avancer dans le futur ne leur fait rien de spécial. Appréciant les chansons de Nelly Furtado, j'ai décidé de prendre la chanson "Say it right" comme modèle.

Une page s'est tournée
A mon âge, je ne sais...
Si mon avenir, ma requête...
Peut se lire sans mal-être
Je ne pense qu'à ces choix...
Sans distance et sans droit
Le recul n'est pas permis...
Dans ma bulle si petite

Enfant ; Adulte : pourquoi ce changement si rude?
Je ne crois plus aux contes de fées tant lus
Je jette mon dévolu sur ce temps perdu
Puis je profite des moments, sans habitude

Le vent souffle sur ces pages...
Qui s'éparpillent
Tous ces doutes, au visage...
Semi-pâle, ou livide
Je n'sais pas avancer...
Sans un pas mal placé
Et si ce qui m'entoure...
Est erreur de parcours? De parcours...

Enfant ; Adulte : pourquoi ce changement si rude?
Je ne crois plus aux contes de fées tant lus
Je jette mon dévolu sur ce temps perdu
Puis je profite des moments, sans habitude

Les pages de ce long roman...
Ne cessent de tourner
Je suis las de ces changements...
De grandir, de chercher
Comment revenir à l'innocence?
Les rires, l'enfance?
Résigné mais nostalgique...
Je veux rêver sans panique

© Dinendel ®


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