Après Les hommes qui n’aimaient pas les femmes, Stieg Larson, auteur de la trilogie Millénium, nous emmène au cœur d’un roman passionnant intitulé La fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette.
Après leurs péripéties dans le premier tome, les deux protagonistes Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander croulent des jours heureux : le journal de Mikael est en pleine ascension médiatique et Lisbeth se prélasse sous le soleil des Caraïbes. Malgré leurs quotidiens passifs et tranquilles, certains évènements vont les amener à se retrouver et ce dans des conditions plus qu’improbables. En effet, Mikael, travaillant sur un sujet brûlant mettant en avant un trafic de prostituées va perdre deux de ses collaborateurs tués par balle. La surprise est que la police et les médias vont tout mettre en œuvre pour retrouver Lisbeth Salander qui, selon eux, est coupable. Est-ce la vérité ? Pourquoi ces meurtres ? Quel rapport y-a-t-il entre cette histoire et ce mystérieux titre ? Beaucoup de questions auxquelles l’auteur donne sa réponse au sein de ce dense roman.
Aussi détaillé et intriguant que le premier tome, le second opus de cette trilogie ne s’essouffle pas et nous laisse en haleine jusqu’à la dernière lettre du dernier mot de la dernière ligne. A la fois sombre et pince sans rire, ce polar de société m’a autant plu que le précédent. Nous en apprenons plus sur le personnage de Lisbeth Salander qui se révèle être bien plus censée que ce que les psychiatres ont pu dire d’elle. Il ne me reste plus que l’ultime tome de la saga à lire: La reine dans le palais des courants d’air. Avant cela, je pense me changer les idées avec des livres plus légers !