dinendel - Parcelles de vie...

Kaboom

Sun, 07 Nov 2010 22:02:00 +0100

Sélection officielle au dernier festival de Cannes, Kaboom est un film du réalisateur américain Gregg Araki. Intrigué par les critiques positives faites sur ce long métrage, j'ai choisi le jour d'Halloween pour aller le visionner à l'UGC de Bercy (je n'ai pas trouvé de cinéma plus près de chez moi le passant).

Petit synopsis :

Jeune universitaire, Smith (Thomas Dekker) mène son quotidien d'étudiant tranquillement : il décortique la vie avec sa meilleure amie cynique Stella (Haley Bennet), fantasme sur son colocataire surfeur Thor (Chris Zylka) et couche de temps en temps avec la marginale London (Juno Temple). Lors d'une fête d'étudiants, après avoir ingéré un space cake, Smith va croire assister au meurtre d'une jeune femme rousse. Rêvant de celle-ci à fréquence régulière, il va chercher à en savoir plus sur ces mystères, sans avoir la moindre idée de l'impact qu'auront ses découvertes.

A la fois drôle, étonnant, angoissant et interloquant, ce film ne peut difficilement nous laisser indifférents. J'ai pour ma part été très amusé par certaines scènes et autres dialogues très crus et par moment été quelque peu déstabilisé par la tournure que prenait l'intrigue. Néanmoins, je ne regrette aucunement d'avoir vu ce long métrage bien plus intéressant qu'un énième film pour adolescents.

Voici la bande annonce (ne montrant qu'une mince idée du film) :

Métaphysique des tubes

Fri, 29 Oct 2010 14:42:00 +0200

Je n'avais encore jamais lu de roman de d'Amélie Nothomb. Par curiosité, je me suis décidé à m'en procurer un. J'ai donc choisi Métaphysique des tubes.

Voici le résumé :
Elle vient de naître et pourtant, elle ne bouge pas, ni ne pleure. Ses parents la surnomment la Plante mais elle, se définit comme un tube. Ses seules occupations sont la déglutition, la digestion et l'excrétion. D'ailleurs, elle s'autoproclame Dieu. Vivant au Japon, elle va commencer sa vie à deux ans et apprendre que son statut de divinité n'est pas éternel.

Cette "autobiographie de zéro à trois ans" nous plonge dans l'esprit de l'enfant qu'était Amélie Nothomb ; esprit doté d'une grande rationalité. Le point de vue de cet être au milieu de ses proches et au sein de ce pays nous séduit de pages en pages.

Ce roman (car on ne peut pas officiellement dire que ce livre est une autobiographie, vu la période contée) m'a agréablement plu, me changeant de mes lectures habituelles.

Le style d'écriture de cette auteure est, selon moi, d'une grande intelligence : il conjugue la simplicité et l'efficacité avec un fourmillement d'idées insolites et de termes atypiques. J'ai déjà acheté trois autres romans d'Amélie Nothomb et il me tarde de les lire !

Premières impressions...

Thu, 30 Sep 2010 19:07:00 +0200

Ca y est, j'ai terminé ma première semaine d'étudiant en M1 Informatique au sein de ma nouvelle fac ! Je sais ce que vous allez me dire : "Quoi ? Tu n'as même pas cours demain ?" Et bien, non !

Revenons un peu en arrière. La semaine dernière, j'ai dû suivre un "Stage Java" afin de me "remettre à niveau" par rapport aux étudiants appartenant déjà à l'université. Ayant déjà étudié ce langage, ça m'a semblé très familier.

Passons maintenant aux cours que je suis censé suivre ce semestre :

* Java avancé.
* Anglais.
* Bases de données avancées.
* Python.
* Introduction aux systèmes d'information et applications web.
* Théorie de l'information.
* Design pattern.
* Optimisation combinatoire.
* Cryptographie.

Le grand changement par rapport à la Licence, c'est que mon semestre est séparé en deux périodes de 6 semaines chacune. J'ai donc certains cours sur tout le semestre, d'autres seulement sur la première période et d'autres sur la seconde. Pour le moment, je suis les UE roses (qui durent 12 semaines) et bleues. Les UE violettes seront pour plus tard (et ce n'est pas plus mal, parce qu'elles ne m'inspirent pas confiance ^^).

Autre différence, mes cours magistraux se déroulent dans des salles de classe et non dans des amphis ! Sûrement dû au fait qu'on ne soit pas très nombreux.

Pour ce qui est de l'ambiance de la "classe", je ne préfère pas me prononcer pour l'instant (il me faut un temps d'adaptation ! ^^).
Côté prof, le peu que j'ai vu ont pas l'air trop mal.

Sinon, pour ce qui est du Resto U, ça ne me change pas beaucoup de Jussieu (pas génial quoi...).

Pour le transport, je dirais que c'est un peu plus court qu'avant (même si le temps d'attente entre les différents transports en commun laisse à désirer...).

Bon, je pense avoir fait à peu près le tour ! Souhaitez-moi bonne chance pour la suite ! ^^

En bonus, voici un monument situé sur le rond-point à côté de la fac :

J'aime beaucoup sa forme ! Pas vous ? ^^

Scissor Sisters

Sun, 12 Sep 2010 17:00:00 +0200

Originaire de New-York, ce groupe est composé de Jake Shears et Ana Matronic au chant, BabyDaddy à la basse, au clavier et à la guitare et Del Marquis à la guitare. Formé en 2001, le groupe (dont le nom fait référence à une position sexuelle lesbienne) connait un franc succès au Royaume-Uni et en Islande, notamment grâce à leur titre "Filthy/Gorgeous" : un hymne à la nuit gaie. Après deux albums et des tubes comme "I don’t feel like dancin’", les Scissor Sisters reviennent cette année avec leur troisième opus intitulé Night Work. Toujours aussi Rock, Pop, Electro et Disco, le groupe nous offre une virée nocturne complètement déjantée. Si vous ne les connaissez pas, voici le clip d’ "Any Which Way" :

Royan !

Wed, 01 Sep 2010 17:52:00 +0200

Me voici de retour dans ma Seine-et-Marne natale après avoir passé quinze jours en Charente-Maritime. Accompagné de Lucile et Justin, nous avons été gentiment logés chez la grand-mère de celui-ci.

Après avoir passé une journée à Orléans (hélas, la pluie nous a empêché de visiter la ville) nous sommes partis en direction de Royan. Arrivés aux alentours de midi, nous avons profité de notre après-midi pour nous prélasser sur la plage dénommée La conche du pigeonnier.

Les jours suivants, nous avons visité les bords de mer de Royan. Nous avons aussi été faire un tour à La Palmyre afin de découvrir le fameux zoo qui s’y trouve.

Justin et moi avons passé une soirée au casino de Royan. On a eu un peu de mal au début avec les différentes machines prenant toutes des pièces différentes. Enfin bref, au final, j’ai perdu environ 8€ (et Justin, 18€).

Sinon, nous sommes allés à La Rochelle. Nous y avons visité l’Aquarium (très joli d’ailleurs, mais les photos que j’ai prises sont de mauvaise qualité). Et non, nous n’avons pas vu les Socialistes. ^^ C’est ici que Lucile nous a quitté pour se rendre à Nantes.

Nous avons continué notre route à deux en direction de Fouras. Nous y avons vu de loin le Fort Boyard (d’ailleurs, ma photo est pas géniale).

Les jours suivants, nous avons changé de plage et nous sommes rendu à celle de Pontaillac. Les vagues étaient plus présentes ce qui donnait un attrait à la baignade (car l’eau n’était pas très chaude…). Bizarrement, les personnes s’y trouvant étaient aussi plus attrayantes que sur la plage précédente. ^^

Nous sommes passés faire un tour à Talmont. Ce petit village très typique était vraiment agréable à visiter. Nous en avons profité pour découvrir les Grottes de Matata situées à Meschers.

L’une de nos soirées s’est déroulée à Luna Park, fête foraine située à La Palmyre. On s’y est bien amusé (même si Justin n’a pas trop apprécié le Boomerang ^^).

Nous avons été rendre visite à des connaissances de Justin à Marennes. Une ville (ou un village) fantôme (et oui, il y avait très peu de monde dans les rues et il parait que c’est tout le temps comme ça) près de l’Île d’Oléron.

Nous avons terminé notre séjour avec une dernière visite de Royan et notamment de la Cathédrale.

Je garde de bons souvenirs de ces vacances. Le beau temps était en général au rendez-vous et les paysages très appréciables. Ca m’a fait plaisir de les partager avec mes amis Lucile et Justin. Et je remercie aussi la grand-mère de ce dernier de nous avoir hébergé, nourri et blanchi durant ces quinze jours.

Strasbourg + Europa Park

Sat, 14 Aug 2010 17:52:00 +0200

Je me suis éclipsé de mon petit quotidien de vacancier (c'est-à-dire glander à la maison en alternant Ordi et Télé) pour passer 3 jours à Strasbourg avec Albine. Le but de notre voyage était principalement de visiter le parc d'attraction allemand Europa Park situé près de la frontière.

Lundi 9 août, aux alentours de 14h, nous arrivions à la gare de Strasbourg et nous marchions en direction de nôtre hôtel. Vu le nom de la rue, on ne pouvait pas le rater :

Notre chambre était très sympa, il n'y avait rien à redire (quoique le petit déj' aurait pu être inclus dans le prix, mais bon...). On avait même une petite cuisinière pour faire la popote. ^^

Mardi 10 août à 8h, nous partions en bus direction Rust ! A 9h, nous arrivions à Europa Park pile pour l'ouverture.

Armés du plan du parc, nous avons commencé notre périple par l'Euromir (voir photo ci dessous). Cette montagne russe nous emmène dans un déluge de descentes et virages serrés à bord de wagons tournant sur eux-mêmes et ce dans un univers spatial russe.

Nous avons ensuite expérimenté le Blue Fire. Propulsés à 100km/h en moins de 3s, nous traversons diverses figures toutes plus impressionnantes les unes que les autres (virage à 90°, looping, vrilles, tonneau...).

Afin de nous rafraichir, nous nous sommes dirigés vers l'Atlantica Superslash. A bord d'un large bateau, nous grimpons à 30m, pivotons sur une plateforme, faisons une petite chute en marche arrière, pivotons de nouveau et dévalons une impressionnante descente avant d'être éclaboussés.

Pas assez mouillés par l'attraction précédente, nous avons embarqués à bord des bûches des Rapides du Tyrol. Je me suis d'ailleurs pris une bonne vague après la première chute...

Nous avons ensuite pris le chemin vers l'Eclair du Cervin. Il s'agit d'une montagne russe composée de virages à plat très brusques et de petites chutes assez abruptes. Le tout est fait dans un petit wagonnet. Le hic était la file d'attente très longue...

Intrigués par l'énorme sphère située au centre du parc, nous avons décidé d'emprunter la file d'attente de cette attraction dénommée Eurosat. Il s'agit en fait d'une montagne russe dans le noir assez effrénée. Sympa, quoiqu'assez violente par moments.

Nous avons continué notre voyage dans la Grèce Antique en compagnie de Poséidon. Après une longue attente, nous avons enfin pu embarquer à bord des barques. La particularité de cette attraction est qu'elle allie un circuit de montagne russe et une partie aquatique.

Pour terminer la journée, nous avons affronté la plus haute montagne russe d'Europe : Silver Star. Voici quelques caractéristiques de la bête :

*Point culminant : 73m.
*Première descente : 67m.
*Inclinaison de la première descente : 70°.
*Vitesse de pointe : 130km/h.
*Longueur du circuit : 1620m.

Nous avons tellement adoré que nous l'avons refait une deuxième fois. Les sensations sont vraiment extra (en particulier lors de la première chute) !

A 18h, nous reprenions le bus pour Strasbourg, à la fois heureux et fatigués.

Mercredi 11 août, nous devions rendre la chambre à 11h. Nous avons donc passé le reste de la journée à visiter la ville (pour pouvoir dire que nous ne sommes pas allés à Strasbourg uniquement pour visiter un parc d'attractions allemand ^^). Voici d'ailleurs la Cathédrale :

A 18h15, nous reprenions le TGV en direction de Paris. Je garde un très bon souvenir de ce séjour. Europa Park était vraiment un parc agréable, diverse et très abordable. A refaire ! ^^

Nouvelle fac

Thu, 22 Jul 2010 15:30:00 +0200

Voilà, c'est fait, je suis inscrit en Master 1 Informatique à l'Université Paris-Est Marne-la-Vallée. J'ai déjà ma nouvelle carte d'étudiant (Avec une horrible photo de moi dessus).

Ca me fait tout drôle de me dire que je ne suis plus à l'Université Pierre et Marie Curie, c'est comme si une page se tournait définitivement.

Je m'en vais seul affronter de nouveaux cours, de nouveaux locaux et de nouvelles personnes. Ca peut paraitre bête, mais lors des passages de l'école primaire au collège, puis au lycée et enfin à la fac, il y avait toujours au moins une personne que je connaissais. Aujourd'hui, ça n'est plus le cas et ça me rend un petit peu anxieux. Mais en même temps, c'est ce qui rend la chose encore plus excitante, comme si je me jetais les yeux fermés dans un monde inconnu. Bon, je pars en délire total là, excusez-moi. ^^

J'espère m'habituer rapidement à ce nouveau quotidien (Mais je pense que je m'y ferai). Et puis, je ne serai plus sur Paris ! J'aurais un peu moins de transport et je serai un peu plus au calme au cœur de la Seine-et-Marne. Ah oui, le bonus en plus, c'est que ma rentrée se fera fin septembre (A la différence de mon ancienne fac où on reprenait début septembre...) donc mes vacances sont prolongées ! (Wouhou ! ^^)

Big Fish

Fri, 16 Jul 2010 17:53:00 +0200

Inspiré du roman de Daniel Wallace, Big Fish : A Novel of Mythic Proportions, ce film réalisé par Tim Burton en 2003 met en scène entre autres Ewan McGregor, Billy Crudup et Marion Cotillard.

Synopsis :
Atteint d'un cancer, Edward Bloom s'entoure de sa famille proche pour l'accompagner durant les derniers jours qu'il lui reste. En froid avec son père depuis trois ans, Will a tenu à être à son chevet. Il a toujours déprécié la manie que son père avait de conter les péripéties de sa vie passée de façon romanesque. Bercé depuis son enfance par ces aventures, Will a rapidement cessé d'y croire et en a voulu à son père de ne pas lui montrer qui il était vraiment. Son histoire la plus énumérée était celle du jour où il réussit à pêcher le plus gros poisson du lac de son village grâce à son alliance. Joséphine, la femme de Will, attendrie par les contes de son beau-père, se laisse emporter dans ses récits. D'un géant en passant par une sorcière pouvant faire connaitre la mort de ceux qui oseraient regarder dans son œil de verre ainsi que des siamoises jongleuses, l'imagination du vieillard est sans limite. Au point où on ne sait plus où commence l'imaginaire et où s'arrête la réalité.

Mêlant avec habileté le merveilleux et la pure réalité, Big Fish est un véritable conte de fées où l'imaginaire semble tellement vrai qu'il le devient. Je ne connaissais ce long métrage que par son titre et j'ai été tout bonnement touché par la finesse et la beauté de cette histoire. Je me suis même surpris à une vague d'émotion lors de la scène finale. C'est assez indescriptible mais je pense qu'il faut l'avoir vu pour comprendre (Après, chacun réagit différemment). Je le recommande fortement !

Gossip

Fri, 09 Jul 2010 17:28:00 +0200

Fondé en 1999 au fin fond de l'Arkansas, Gossip est un groupe de Rock composé de Beth Dito (chant), Brace Paine
(guitare et clavier) et Hannah Billie (batterie). Mêlant diverses influences comme le Punk, le Disco ou la Pop, Gossip n'a cessé de séduire un public de plus en plus grand. En 2009, ils sortent leur quatrième album studio intitulé Music for men. Le succès est au rendez-vous grâce aux entrainants singles "Heavy Cross" et "Love Long Distance". Afin de vous faire connaitre un peu plus ce groupe (si vous ne le connaissez pas encore), voici le clip du troisième extrait de leur album : "Pop goes the world", que j'apprécie particulièrement.

Mechanical Heart

Tue, 06 Jul 2010 19:16:00 +0200

Me voici de retour avec un petit texte de ma plume !
J'y décris les méandres de mon pauvre petit organe... Mon cœur, bien évidemment (Je suis sûr que vous avez pensé à autre chose... ^^) !
Bon, je me tais et vous laisse lire.

Il cherche, il tourne, il perd le nord
Aimer le sème en plein remords
Puis il se soûle en alcool fort
Ce cœur à perdre hurle à la mort

Mecha… Mecha… Mechanical Heart…
I don’t have a Mechanical Heart…

Il se renfrogne, il désespère
Face aux cœurs borgnes et sans mystère
Mais il les lorgne et s’empoussière
Ce cœur en vrac ne sait se taire

No, I can’t play, I can only feel
Mechanical Heart is not my thing
And I won’t pray, won’t take any pill
Mechanical Heart is not for real

Il bat en rythme décalé
Face à ces tyrans, ces ainés
Le giflant, dictant leurs idées
Ce cœur en laine est lessivé

Mecha… Mecha… Mechanical Heart…
I don’t have a Mechanical Heart…

Il brise, il broit, il s’émerveille
Son sang le noit en ritournelle
Courants de joie, torrents de peine
Ce cœur en maille se malmène

No, I can’t play, I can only feel
Mechanical Heart is not my thing
And I won’t pray, won’t take any pill
Mechanical Heart is not for real

Il cherche, il tourne, il perd le nord
Et il s’en fout des chercheurs d’or
Avec ristournes et désaccords
Ce cœur de chair est cru, mais fort

No, I can’t play, I can only feel
Mechanical Heart is not my thing
And I won’t pray, won’t take any pill
Mechanical Heart is not for real

Mecha… Mecha… Mechanical Heart…
I don’t have a Mechanical Heart…

Traduction des passages en anglais :

Non, je ne peux pas jouer, je peux seulement ressentir
Le Cœur Mécanique n'est pas mon truc
Et je ne prierai, ni ne prendrai une pilule
Le Cœur Mécanique n'est pas réel