dinendel

Parcelles de vie...

Mercredi 18 mars 2009 à 22:33

Nouveau texte ! J'ai voulu poser sur papier la façon dont je ressens mon manque affectif. Je crée une sorte de relation imaginaire entre moi et un être que l'on peut qualifier d'invisible.

Sans crier gare, je cherche l’espoir enfermé dans un tiroir.
Mais, tôt ou tard, au coin d’un regard, j’ouvrirai toute l’armoire.

Mes sentiments, sans attachement, combleront ce grand néant.
Sans un instant, ni un creux de temps, j’aiguise mon cœur battant.
Mais que trouver, tel un acharné dans mes pensées éhontées ?
Cents énoncés mal interprétés nappés dans mon encrier.

S’emmêlent ici les pinceaux ternis des méandres de ma vie.
Mais, attendrit, je reste étourdi par mes tendres niaiseries.

Mes minutes s’enfuient
Mes secondes s’effilent
Sans que je puisse t’apercevoir
Invisible dans mon miroir
Mes minutes se brisent
Mes secondes s’épuisent
Sans pouvoir même prétendre y croire
Invisible sans mon regard


Je t’imagine au fil d’une ligne tracée par ma plume fine.
Je pose en rimes mes idées si dignes d’une scène sans un crime.
Tu m’entrelaces au sein de l’espace laissé par mon esprit las.
Tu me ressasses devant cette glace les larmes qui ne s’effacent.

Jeux interdits, voire inassouvis, entre son silence et mon bruit.
Tuer la nuit tous ces rêves gris éclairera mon récit.
Tu es si sage, même sans visage, niché au creux de ma cage.
Je perds ma page entre tes images balayant tout mon ouvrage.


Mes minutes s’enfuient
Mes secondes s’effilent
Sans que je puisse t’apercevoir
Invisible dans mon miroir
Mes minutes se brisent
Mes secondes s’épuisent
Sans pouvoir même prétendre y croire
Invisible sans mon regard

Puis je me brise sous cette hantise qu’est d’accepter la franchise.
Tout s’éternise à ma simple guise sans pouvoir y lâcher prise.

Puis l’ignorance veut laisser l’offense estomper mon indécence.
Tous mes non-sens, mes illusions denses, lâcheront ma délivrance.
Puisant l’affront des désillusions, je ne cherche plus ton nom.
Touchant mon front, ma fièvre tient bon malgré ta disparition.

Puisque j’expire des mots sans plaisir tel un grand enfant martyr.
Tourner en rires, me faire souffrir, résulte de mes délires.
 
 © Dinendel ®
http://dinendel.cowblog.fr/images/invisibleman.jpg

Vendredi 13 mars 2009 à 13:37

http://dinendel.cowblog.fr/images/LovaLova.jpgFormé en 1999 sous un nom désignant en latin "orgueilleux, superbe, fier, insolent, brillant, magnifique..." , le groupe Superbus revient cette année avec son quatrième album Lova Lova. Composé de cinq membres, Jennifer Hayache (alias Jenn) est la leader de ce groupe Pop/Rock français. Les autres membres sont : Pat et Mitch les guitaristes, François le bassiste et Greg le batteur. Au fil de leurs albums, leur musique n'a cessé d'évoluer, passant d'une Pop acidulée efficace à des sonorités plus électroniques et dansantes. Lova Lova est donc le successeur de Wow ("Butterfly", "Lola", "Travel the world") qui a d'ailleurs fait remporter au groupe une victoire de la musique en tant que meilleur album Pop/Rock de l'année 2007. Nous trouvons dans ce nouvel opus une ambiance 80's et cabaret avec un touche de féminité plus ancrée dans les mélodies et les textes que dans les précédents albums. L'énergie et l'efficacité de Superbus  est toujours aussi actuelle et on se surprend même à vouloir bouger sur des titres très dynamiques. Voici le premier extrait intitulé "Addictions", une hymne à la dépendance que l'on peut ressentir par rapport à d'autres personnes (et non, on ne parle pas de drogues !) :

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