dinendel

Parcelles de vie...

Mardi 6 juillet 2010 à 19:16

http://dinendel.cowblog.fr/images/WallpapersroomcomMechanicalHeartbyShortgreenpigg1600x1200.jpg

Me voici de retour avec un petit texte de ma plume !
J'y décris les méandres de mon pauvre petit organe... Mon cœur, bien évidemment (Je suis sûr que vous avez pensé à autre chose... ^^) !
Bon, je me tais et vous laisse lire.



Il cherche, il tourne, il perd le nord
Aimer le sème en plein remords
Puis il se soûle en alcool fort
Ce cœur à perdre hurle à la mort


Mecha… Mecha… Mechanical Heart…
I don’t have a Mechanical Heart…


Il se renfrogne, il désespère
Face aux cœurs borgnes et sans mystère
Mais il les lorgne et s’empoussière
Ce cœur en vrac ne sait se taire


No, I can’t play, I can only feel
Mechanical Heart is not my thing
And I won’t pray, won’t take any pill
Mechanical Heart is not for real


Il bat en rythme décalé
Face à ces tyrans, ces ainés
Le giflant, dictant leurs idées
Ce cœur en laine est lessivé


Mecha… Mecha… Mechanical Heart…
I don’t have a Mechanical Heart…


Il brise, il broit, il s’émerveille
Son sang le noit en ritournelle
Courants de joie, torrents de peine
Ce cœur en maille se malmène


No, I can’t play, I can only feel
Mechanical Heart is not my thing
And I won’t pray, won’t take any pill
Mechanical Heart is not for real


Il cherche, il tourne, il perd le nord
Et il s’en fout des chercheurs d’or
Avec ristournes et désaccords
Ce cœur de chair est cru, mais fort


No, I can’t play, I can only feel
Mechanical Heart is not my thing
And I won’t pray, won’t take any pill
Mechanical Heart is not for real


Mecha… Mecha… Mechanical Heart…
I don’t have a Mechanical Heart…

 
© Dinendel ®

http://dinendel.cowblog.fr/images/mechanicalHeart-copie-1.jpg
 
Traduction des passages en anglais :

Non, je ne peux pas jouer, je peux seulement ressentir
Le Cœur Mécanique n'est pas mon truc
Et je ne prierai, ni ne prendrai une pilule
Le Cœur Mécanique n'est pas réel

Dimanche 14 février 2010 à 23:31

http://dinendel.cowblog.fr/images/galeriemembrearbreparc01.jpg

Depuis un bon moment, j'avais dans l'idée d'écrire un texte à partir de la mélodie de "River flows in you", du compositeur Yiruma. C'est maintenant chose faite ! J'ai exploré le thème d'une histoire naissante s'éteignant hélas à petits feux...



Je ne sais par où finir
Ce qui n’a jamais commencé
Creusant ce souvenir
Je vais m’y replonger

Banale histoire enlacée
D’une complicité futile
Des regards renfermés
Egarés, si fébriles


Mais dans l’inconnu, qu’importe la vue
Qu’importe nos sens puisqu’ils ont chacun disparu
Un rythme haletant tonnant doucement
Au creux de nos entrailles enivrées de battements
Des sourires sains, des regards sans fin
Des instants se résumant au toucher de sa main
Sans doute un début vers mes fins voulues
Sur le sentier tracé par mon mal-être entendu


De doux moments partagés
Dessinant ce trait nous liant
S’effleurer, profiter
De chaque instant présent

Malgré les désirs fuyants
Et autres pulsions sans excès
Chacun reste distant
Par pudeur et respect


Le temps s’écoulant au gré du présent
Ne laisse aucun répit à ces moments florissants
Des attentes vaines imposant la gêne
Etayant docilement ce sentiment de peine
Un acte manqué brisant l’épopée
Abrogeant ce torrent résonnant de liberté
Tout est si rapide et sans peur du vide
Chacun reprend son chemin de nouveau insipide


Depuis les heures ont filé
Le long des lendemains tranquilles
Qu’importe mes pensées
J’avance sur mon île

Je peux maintenant finir
Ce qui a si peu commencé
Affirmant sans faillir

Ne pas l'avoir aimé
 
© Dinendel ®

Lundi 16 novembre 2009 à 22:44

Cet été, j'avais pris une certaine habitude à me perdre dans mes pensées en contemplant le paysage par ma fenêtre avec ma musique dans les oreilles. J'ai eu envie de poser sur papier ce sentiment qui me traversait lors de ces moments de ressassements solitaires.


Sous ma fenêtre, j’imagine
Des ombres lasses qui se dessinent
Sous ma fenêtre, en tas, s’empilent
Nombres de gens si volubiles
Mais par ma fenêtre, je ressasse
Mes journées, mes nuits, qui m’entrelacent


Je m’y penche lorsque je pense
Lorsque je songe
Bleu pervenche, vue en cadence
Mais je n’y plonge

J’y scrute l’horizon sans but
Le regard vide
Ma vue d’en haut n’est floue, ni brute
Elle s’y déride


Sous ma fenêtre, j’imagine
Des ombres lasses qui se dessinent
Sous ma fenêtre, en tas, s’empilent
Nombres de gens si volubiles
Mais par ma fenêtre, je ressasse
Mes journées, mes nuits, qui m’entrelacent


J’y laisse échapper mes faiblesses
Mes espoirs vains
Dispersés dans la brume épaisse
Glaçant mes mains

J’y déploie ma rancœur soumise
Des larmes coulent
Sur mes joues battues par la brise
Oui, j’y dessoûle


Sous ma fenêtre, j’imagine
Des ombres lasses qui se dessinent
Sous ma fenêtre, en tas, s’empilent
Nombres de gens si volubiles
Mais par ma fenêtre, je ressasse
Mes journées, mes nuits, qui m’entrelacent

Par ma fenêtre
Mes idées nébuleuses enfouies
S’évadent, si peureuses, sans bruit
Par ma fenêtre
Toutes mes émotions s’éparpillent
Sortent ici de leurs gonds, sous la bruine


Sous ma fenêtre, j’imagine
Des ombres lasses qui se dessinent
Sous ma fenêtre, en tas, s’empilent
Nombres de gens si volubiles
Mais par ma fenêtre, je ressasse
Mes journées, mes nuits, qui m’entrelacent

 
© Dinendel ®

http://dinendel.cowblog.fr/images/fenetredetoitantibruitdepluie118128.jpg
 

Vendredi 3 juillet 2009 à 17:06

http://dinendel.cowblog.fr/images/gommetteEnVrac.jpg
J'ai manqué pendant un long moment d'inspiration pour un nouveau texte. Et puis, je me suis dit : "pourquoi ne pas laisser jaillir diverses idées un peu dans le désordre et sans vraiment de liens ?". J'ai donc axé mon texte de cette façon.



Mes mots sont ici très fades,
Baignés dans la brume de mes escapades
Ma raison s'enfuit, malade
De ces longs tumultes jouant la chamade


Mes talents sont invisibles,
Exaltant le néant de ma vie pénible
Mon regard semble insipide,
Résultant de ce grand manque, de ce vide


Beaucoup de choses à dire
Sans savoir quoi écrire
Je déterre sans cesse
Des mots dans la faiblesse
Beaucoup de pleurs, de rires
Sans laisser découvrir
Mes humeurs en détresse
En vrac, pleines d'ivresse


Mon corps se tient immobile,
Stoïque et froid, sans la moindre moue habile
Mes lèvres peu volubiles
Sonnent le silence qui les obnubile


Mes choix me rendent insensé
Et m'enfoncent dans cet état sclérosé
Mon cœur, arrivé dernier,
Ne dénonce quiconque et prétend nier


Beaucoup de choses à dire
Sans savoir quoi écrire
Je déterre sans cesse
Des mots dans la faiblesse
Beaucoup de pleurs, de rires
Sans laisser découvrir
Mes humeurs en détresse
En vrac, pleines d'ivresse


© Dinendel ®

Mercredi 18 mars 2009 à 22:33

Nouveau texte ! J'ai voulu poser sur papier la façon dont je ressens mon manque affectif. Je crée une sorte de relation imaginaire entre moi et un être que l'on peut qualifier d'invisible.

Sans crier gare, je cherche l’espoir enfermé dans un tiroir.
Mais, tôt ou tard, au coin d’un regard, j’ouvrirai toute l’armoire.

Mes sentiments, sans attachement, combleront ce grand néant.
Sans un instant, ni un creux de temps, j’aiguise mon cœur battant.
Mais que trouver, tel un acharné dans mes pensées éhontées ?
Cents énoncés mal interprétés nappés dans mon encrier.

S’emmêlent ici les pinceaux ternis des méandres de ma vie.
Mais, attendrit, je reste étourdi par mes tendres niaiseries.

Mes minutes s’enfuient
Mes secondes s’effilent
Sans que je puisse t’apercevoir
Invisible dans mon miroir
Mes minutes se brisent
Mes secondes s’épuisent
Sans pouvoir même prétendre y croire
Invisible sans mon regard


Je t’imagine au fil d’une ligne tracée par ma plume fine.
Je pose en rimes mes idées si dignes d’une scène sans un crime.
Tu m’entrelaces au sein de l’espace laissé par mon esprit las.
Tu me ressasses devant cette glace les larmes qui ne s’effacent.

Jeux interdits, voire inassouvis, entre son silence et mon bruit.
Tuer la nuit tous ces rêves gris éclairera mon récit.
Tu es si sage, même sans visage, niché au creux de ma cage.
Je perds ma page entre tes images balayant tout mon ouvrage.


Mes minutes s’enfuient
Mes secondes s’effilent
Sans que je puisse t’apercevoir
Invisible dans mon miroir
Mes minutes se brisent
Mes secondes s’épuisent
Sans pouvoir même prétendre y croire
Invisible sans mon regard

Puis je me brise sous cette hantise qu’est d’accepter la franchise.
Tout s’éternise à ma simple guise sans pouvoir y lâcher prise.

Puis l’ignorance veut laisser l’offense estomper mon indécence.
Tous mes non-sens, mes illusions denses, lâcheront ma délivrance.
Puisant l’affront des désillusions, je ne cherche plus ton nom.
Touchant mon front, ma fièvre tient bon malgré ta disparition.

Puisque j’expire des mots sans plaisir tel un grand enfant martyr.
Tourner en rires, me faire souffrir, résulte de mes délires.
 
 © Dinendel ®
http://dinendel.cowblog.fr/images/invisibleman.jpg

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